Depuis quelques temps une douce torpeur m’enveloppe, au dedans comme uu dehors. Delhi a cessé d’être cet étranger qui me nargue pour devenir une complice capricieuse. Je ne regarde plus les vaches comme des incantations fantasques d’une culture que je ne comprendrais sans soute jamais—je ne vis plus l’agitation assourdissante des rues comme un phénomène atypique—je vis plutôt pleinement chaque jour—je me laisse vivre en attendant que le temps vienne ou je dois plier bagage et que de Delhi il ne restera qu’une empreinte douce-amère dans ma mémoire.
Tuesday, April 17, 2007
Sweet Delhi
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