Tuesday, October 14, 2008

Pyyyyyram

Je ne suis pas superstitieuse. Je ne l’ai jamais été. Mais hier matin quand j’ai lu sur metropolehaiti.com, la mort de Roland Dorfeuille, je me suis dit, comme on dit souvent en Haïti, que ‘le jour de ma mort, je le saurai’. En effet, samedi dernier, j’ai regardé BouKi Nan Paradi, et j’ai ri comme je ne l’avais fait depuis longtemps. J’ai ri de l’incarnation de notre Bouki collectif avec sa gloutonnerie bon-enfant, sa naïveté déconcertante, ses paroles sans queue ni tête…J’ai ri de Malis, de Madan Bouki et de Jal Bos Sen Pyè. Longtemps après la dernière scène, je suis restée à rire, et en m’endormant ce soir-la, une Haïti naïve et coopérative, bleue, pastel, et indigo me fut restée dans la gorge. C’était à la fois de la nostalgie et de la joie, de la colère et de la paix, de la résignation et de la foi, un peu de tout, beaucoup de riens qui m’ont embrasé à la vision d’une époque et d’un pays longtemps enfuis.

Il y avait les rumeurs que les enfants aimaient tant à propos de Pyram : qu’il était l’haïtien le plus laid qui existait, qu’il avait lancé un concours pour trouver quelqu’un de plus laid que lui, mais que personne n’avait réussi á le détrôner de son titre. Il y avait les pubs de Pyram que j’aimais tellement que j’en rêvais la nuit, et que je peux réciter encore aujourd’hui …Puis il y avait le TALENT, la PERFECTION, l’EXCELLENCE qui habitaient Roland Dorfeuille et que Roland Dorfeuille habitait. De Pélin Tét à Bouki Nan Paradi, il n’a pas arrêté de se définir et de nous définir. Comme le dirait Franketienne ou Syto Cavé, « nonm sa fout gen talen ».
Roland Dorfeuille n’est plus, mais Pyram et Bouki seront toujours présents, car ce sont des personnages à nous tous, des facettes de nous tous.

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Monday, September 15, 2008

Aujourdhuilinde: Une jeune fille se suicide après l'annonce de la fin du monde par des télévisions indiennes

Une jeune fille illettrée de 16 ans s'est suicidée mardi, terrorisée à l'idée de vivre la fin du monde qu'annonçaient des télévisions indiennes, rapporte le correspondant du Hindustan Times à Indore.

A Genève mercredi, des chercheurs du Centre européen pour la recherche scientifique, dont plusieurs dizaines d'Indiens, ont tenté de recréer les circonstances du Bing bang pour expliquer la naissance de la Terre. La veille, des chaînes d'information relayaient les théories d'une poignée de scientifiques, qui prédisaient tremblements de terre, tsunamis et disparition de la planète après une pluie de trous noirs instables.

Les conséquences racontées par le Times of India sont moins dramatiques: à Bhubaneswar, dans la région de l'Orissa, plusieurs personnes se sont précipitées au temple, ou ont au contraire attendues la fin du monde assis dans leur salon au lieu d'aller travailler.

Mais ces comportements n'ont pas amusé le ministère de l'Information et de la Diffusion qui a sérieusement mis en garde les chaînes India TV et Aaj Tak, accusées d'avoir propagé "désinformation, anxiété et horreur parmi la population".

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Monday, August 11, 2008

Ces banques indiennes qui emploient des "gros bras" pour traquer les impayés


Plusieurs banques indiennes sont accusées d’embaucher des agents musclés, afin de recouvrir les prêts des "mauvais payeurs". Une pratique douteuse, qui a poussé certains jusqu’au suicide.

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UNICEF : Deux millions d’enfants meurent chaque année en Inde

Un rapport du Fond des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) sonne aujourd’hui l’alarme sur la santé des enfants indiens : malgré sa croissance économique rapide, le second pays le plus peuplé du monde "ne parvient pas à fournir des soins adaptés aux enfants les plus démunis".


Plus de 20% des enfants qui meurent dans le monde avant leur cinquième anniversaire sont indiens, soit près de deux millions d'enfants qui disparaissent chaque année. C'est ce qu'annonce un rapport de l'Unicef, The State of The Asia Pacific's Children Report 2008, publié hier, qui examine les tendances en matière de santé maternelle et infantile en Asie. Le Sous-continent tient là un triste record, loin devant la Chine, qui ne compte "que" 400 000 enfants morts par an. D'autant que pour l'Unicef, le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans est le baromètre mesurant les progrès réalisés par un pays en matière de développement humain.

La fulgurante croissance économie indienne a pourtant permis à des millions de personnes de "sortir de la pauvreté" ces dernières années. De 115 morts pour 1000 enfants de moins de cinq ans en 1990, le taux de mortalité infantile est ainsi passé à 76 pour 1000 en 2006, une baisse de près d'un tiers. Mais ces progrès sont insuffisants, affirme l'organisation des Nations Unies : "le fossé entre riches et pauvres s'accroît à un rythme inquiétant dans le pays, mettant en danger des millions de mères et d'enfants. Les soins de santé ne parviennent toujours pas à toucher les plus pauvres".

Le "miracle" économique a paradoxalement amplifié les inégalités, particulièrement prégnantes en Inde, explique le rapport. En effet, aux inégalités sociales et géographiques –la mortalité infantile est de 50% supérieure dans les zones rurales- s'ajoutent les discriminations de sexe et de caste. La plupart des quelques 240 millions de miséreux que comptent aujourd'hui le pays sont en effet issus des "basses castes", dont la couverture médicale est quasi nulle : "plus des trois quart des enfants de ces castes sont anémiques, et la grande majorité n'ont jamais vu de médecin", affirme l'Unicef.

La discrimination à l'égard des femmes est également un facteur majeur alimentant la mortalité infantile : selon une récente étude de l'ONG ActionAid, il y aurait plus de 500 000 avortements de fœtus féminins chaque année, et le ratio femmes/hommes vient d'atteindre un taux historiquement bas, avec 927 filles pour mille garçons nés. "Si la discrimination à l'encontre des femmes et des filles n'est pas prise en compte dans les stratégies générales visant à améliorer la santé de la mère et de l'enfant, leurs taux de mortalité resteront obstinément élevés", avertit le rapport.


Touchant de plein fouet ces populations marginalisées, la sous-alimentation (responsable de 50 % de la mortalité infantile) et la pneumonie (30%) sont les principaux responsables de l'hécatombe, dans un pays où les deux-tiers de la population sont de facto exclus des services de santé de qualité. Le taux de malnutrition indien est en effet le plus élevée d'Asie : "Une femme sur trois souffre d'un poids insuffisant : le risque de décès de son enfant est alors 20 fois supérieur à celui de bébés en bonne santé", affirme l'Unicef. Pour l'organisation, seule une augmentation conséquente des dépenses de santé publique -qui ne représentent actuellement qu'1% du PIB- à destination des plus pauvres pourrait améliorer significativement la survie des enfants indiens.


Une étape fondamentale : l'Inde détient la "clef" pour que le monde atteigne les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), conclut le rapport. En 2000 en effet, les 189 pays membres de l'ONU ont signé les OMD, huit objectifs à atteindre d'ici 2015, parmi lesquels figure la réduction de la mortalité infantile. "A moins que l'Inde ne fasse des progrès majeurs sur la santé, la nutrition, l'hygiène, l'éducation, l'égalité des sexes et la protection infantile, les efforts mondiaux pour attendre les OMD sont voués à l'échec", alerte l'Unicef.

par Thomas Pekish

Aujoudhuilinde.com

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Monday, June 30, 2008

Il n’y a jamais eu aussi peu de femmes en Inde: ActionAid


Selon un récent rapport de l’ONG britannique ActionAid, le ratio femmes/hommes vient d’atteindre un niveau historiquement bas. Dans ce pays où tout le monde veut des garçons, l’avortement sélectif atteint en effet des proportions alarmantes.

Les "branches mortes". C'est ainsi que sont appelées les petites Indiennes victimes d'avortements sélectifs. Un phénomène loin d'être anecdotique : alors que le ratio naturel devrait se situer à environ 950 filles par millier de garçons nés, il est aujourd'hui de seulement 927. D'après une étude publiée en 2006 dans le journal médical britannique The Lancet, il y aurait chaque année 500 000 avortements de fœtus féminin en Inde. Soit dix millions de filles éliminées depuis 1985...
D'après une enquête récente de l'ONG britannique ActionAid, Disappearing daughters, cette tendance ne cesse de s'accentuer. Menée sur 6000 foyers de cinq Etat du nord et du nord-est indien, l'étude met carrément en garde contre le risque d'une "génération perdue". D'après l'étude, le ratio filles/garçons aurait en effet encore chuté depuis le dernier recensement, en 2001, dans quatre de ces cinq Etats. En extrapolant à l'ensemble du pays, l'organisation estime donc que le taux de natalité féminine a atteint son plus bas niveau historique.
Dans les régions riches du nord, l'infanticide pratiqué autrefois a été remplacé par ce que les Indiens appellent le "foeticide" : l'apparition des technologies modernes de l'échographie il y a 20 ans a abouti à l'élimination massive des fœtus féminins. Lorsque la première clinique équipée a ouvert ses portes au Penjab en 1979, il y avait 925 filles pour 1000 garçons. En 1991, elles n'étaient plus que 875, 793 en 2001, et 730 aujourd'hui.
Le phénomène est partout présent, aussi bien à la campagne qu'à la ville, aussi bien parmi les classes aisées que défavorisées. Cependant, contrairement aux idées reçues, cette sélection du sexe de l'enfant est plus répandue dans les zones urbaines, parmi la population aisée et éduquée. Au Penjab notamment, l'Etat le plus riche du pays, les chiffres recueillis auprès des hautes castes des zones urbaines sont édifiants : 300 filles seulement pour 1000 garçons. Dans les campagnes pauvres qui n'ont pas accès à ces moyens cliniques, l'infanticide reste banal, notamment par négligence de soins apportés aux nouveau-nés de sexe féminin.
La révélation du sexe de l'enfant et l'avortement sélectif sont pourtant illégaux. Depuis 1994, un médecin révélant le sexe de l'enfant lors d'une échographie est ainsi passible de trois ans de prison. Ces pratiques sont pourtant largement répandues, et tolérées de facto : à ce jour, seuls une poignée de praticiens ont été condamnés, à des peines mineures. Selon un rapport de l'OCDE publié en 2004, "si l'Inde est un des pays qui a fait le plus de lois pour les femmes, c'est celui où l'écart entre la loi et la réalité est le plus grand."
Le garçon est préféré parce qu'il transmet le nom, peut gagner de l'argent et s'occuper de ses parents âgés tandis que la fille, destinée à quitter sa famille, reste un véritable fardeau financier, d'autant qu'il faut payer une dot pour son mariage. Dans ce système, la pression familiale exercée sur les mères est immense, et les coutumes demeurent plus fortes que les lois, comme l'analyse Laura Turquet, co-auteur de l'étude d'ActionAid : "l'horreur de cette situation, c'est que pour les femmes indiennes, éviter d'avoir une fille est un choix rationnel. Tant que le gouvernement ne s'attaquera pas aux raisons de fond de cette discrimination, notamment au système de la dot, les filles resteront condamnées avant même de naître".

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Monday, June 9, 2008

Les hôtesses d’Air India priées de se mettre au régime...

Mercredi, la haute cour de justice de Delhi a confirmé la décision d’Air India de renvoyer certains de ses hôtesses de l’air et de ses stewards pour cause de surpoids. Une décision arbitraire selon les "victimes".

"Si vous êtes trop gros, ruez vous sur les salles de gym plutôt que d'interpeller la justice". Voici en substance ce que les juges ont fait comprendre aux hôtesses de l'air et aux stewarts d'Air India, mercredi, à l'occasion d'un jugement inédit. Après avoir été renvoyés en mai 2006 pour cause de surpoids, les « victimes » avaient saisi la Haute Cour de Delhi, qualifiant la décision d' "arbitraire". "Il n'y pas de liens entre poids et performance, surtout lorsque la personne est reconnue médicalement saine. Le poids ne peut pas être un critère", a déclaré Arvind Sharma, l'avocate des employés d'Air India, lors de son plaidoyer. Et d'insister sur l'existence d'une règle qui autorise les hôtesses et stewarts à dépasser de 3kg le poids limite imposé par l'employeur. Les contrevenants disposent alors de 45 jours pour retrouver la ligne.

Par Nina Casal

Au final, la haute cour de justice de Delhi a néanmoins tranché en faveur d'Air India, arguant que les contrats de travail mentionnaient bien que les employés pouvaient être mis à pied si leur poids dépassait la limite autorisée. "Leur travail nécessite un poids idéal. Les hôtesses de l'air et les stewarts doivent faire face à des situations telles que les turbulences et d'autres urgences. Pour cela, ils doivent être dans une grande forme physique et mentale", a justifié la juge Rekha Sharma. Différents critères de poids sont ainsi définis par la loi. Une hôtesse de 18 ans ne doit pas peser plus de 50 kg pour une taille de 152 centimètres. Entre 26 et 30 ans et pour la même taille, le poids limite s'élève à 56 kg.

Mais si la décision de justice s'appuie au final sur des détails purement légaux, beaucoup soupçonnent que la fermeté d'Air India sur ce dossier presque comique tient en fait à la concurrence accrue des compagnies privées. De plus en plus nombreuses, celles-ci ont en effet des critères très stricts sur l'apparence physique de leurs employés.

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Monday, April 21, 2008

Aimé Césaire sur Haïti

La mort d’Aimé Césaire ajoutée aux émeutes que la flambée des prix des denrées alimentaires a occasionnées en Haïti ces dernières semaines a mis le spotlight sur Haïti. Le Monde Diplomatique de cette semaine en parle en des termes positifs.

Dans Conversations sur Haïti avec Césaire , l’auteur martiniquais parle d’Haïti comme du lieu où « la négritude se mit debout pour la première fois… Ce fut leur conquête. Leur conquête était aussi pour nous tous. Si nous en étions dignes ! »
« L’Occident pardonnera-t-il un jour aux descendants de Toussaint Louverture ? Nous qui avons choisi une lutte de substitution à l’intérieur du monde colonial, nous devons à notre tour aider les Haïtiens. Jamais nous ne compenserons tout à fait ce que nous devons au nègre fondateur. Le nègre fondateur, c’est la Révolution de Saint-Domingue, c’est Toussaint Louverture. »

Dans Un Etat pour les Esclaves Révoltés, Christophe Wargny parle de la Révolution haïtienne et de Toussaint Louverture, « l’homme qui d’une jacquerie fit une révolution : un Noir, ancien propriétaire d’esclaves, qui s’engagea résolument pour la liberté générale quand la Révolution française eut aboli l’esclavage (1794). Et organisa l’armée qui devait avoir raison de celle envoyée par Bonaparte. Les deux hommes, stratèges au civil comme au militaire, ne manquaient pas de traits communs. »

http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2008-04-19-Cesaire
http://www.monde-diplomatique.fr/2008/04/WARGNY/15802

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Tuesday, April 15, 2008

Quand les politiciens se servent la faim pour marquer des points

Ces dernières semaines, Haïti est revenu à la une de l’actualité. Quelque loin que vous soyez, les nouvelles vous rattrapent, les imagent vous bousculent, le gêne vous serre la gorge, et la colère vous embrase. Vous êtes, en effet, en colère contre la manière dont votre pays est réduite dans la presse : à des laissés pour compte semant la pagaille, détruisant les rares magasins qui opèrent dans un pays qui ne fonctionnent plus depuis longtemps, posant des barricades enflammées, et lançant des pierres sur le Palais National. Vous êtes en colère parce les réponses qui vous sont posées par les étrangers qui regardent comme vous et qui n’en comprennent rien, sont impossibles à répondre. Faut-il commencer par 1492, parler de la découverte, de l’esclavage, de la prospérité de l’ex Perle des Antilles, de la lutte pour l’Independence, de Toussaint Louverture ? Ou faut-il conter la déchéance qui ponctue notre quotidien depuis 1804, l’occupation, la dictature, les massacres, la démagogie qui a revêtu des allures de démocratie avec Aristide, puis s’arrêter sur les kidnappings, les coups d’état, la pauvreté, l’indigence, et le désespoir qui nous hantent de façon quotidienne. Car ceux qui n’y connaissent rien le plus simplement du monde peuvent poser l’équation faim + pauvreté + hausse des prix = manifestations + démission du Premier Ministre + violence, et argumenter qu’une augmentation de l’aide alimentaire devait suffire à réduire la faim.

Mais vous qui connaissez Haïti, qui respirez encore son air en dépit de la distance, qui pleurez encore en silence quand vous avez un parent au bout du fil, vous savez que la situation est loin d’être aussi simple. Vous savez que ces manifestations ne sont pas innocentes, qu’il y a des mains derrière ces actes de violence, que ces soit disant revendications ne sont pas dues au hasard, que le renvoi du Premier Ministre ou l’octroi de l’argent n’arrangerait pas grand chose, et que ces manifestants ne sont que des pions entre les mains habiles des malades du pouvoir.

Parce que vous la connaissez la froide vérité, vous en avez marre. Vous avez beau fuir ces manœuvres politiques, vous avez beau rompre avec Haïti, vous avez beau vous résigner à votre condition de « sans pays », il suffit de ces moments pour que votre pouls s’accélère, que votre cœur se met a palpiter, que vous avez envie de vous arracher les cheveux, de maudire le destin, et de vous rendre a l’évidence, pour la énième fois, que vous avez bien fait de vous en aller.

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Monday, April 14, 2008

Is starvation contagious? COMMON SENSE



Is starvation contagious?

COMMON SENSE
JOHN MAXWELL

Sunday, April 13, 2008



Few people, much less their governments, appear to be concerned about what is happening in Haiti, next to Cuba our nearest neighbour and, in historical terms, the people who paved the way for our freedom from slavery and implemented for the first time anywhere in the world, the idea of universal human rights.
Yet, today, while Haiti suffocates in poverty, hunger and dirt, her neighbours in the Caribbean, with the exception of Cuba, pass by on the other side of the road where Haiti lies in pain and anguish, ignoring the brutalisation of the poorest people in this hemisphere by the richest nations in the world.
Four years ago the Americans and Canadians with the backing of the French, decapitated Haitian human rights, kidnapping her president and instituting fascist rule by a combination of some of the greediest businessmen in the world and the murderous thugs they hired in an attempt to depose the overwhelmingly popular president of the Haitians, Jean Bertrand Aristide.

Mr Bush and Mr Colin Powell and a mixed gaggle of French and Canadian politicians had decided that freedom and independence were too good for the black people of Haiti. Lest you think I am being racist, there is abundant evidence that the conspiracy against Haiti was inspired by racial hatred and prejudice.

I have gone into this before and I will not return to it today. Suffice it to say that the US, Canada and France, acting on behalf of the so-called 'civilised world', decided on the basis of lies that, as in the case of Iraq, a free and independent people had no business being free and independent when their freedom and independence was seen to threaten the economic interest of the richest people in Haiti and, by extension, the wealthiest countries in the world.

Today, and especially for the last few weeks, the starving people in Haiti have been trying to get the world to listen to their anguish and misery. Along with some other poor people in other countries, the Haitians have been driven to desperation and the edge of starvation by the rapidly increasing price of food. Unlike all the others, the Haitians are over the edge, they are starving, refugees in their own proud country, where many are forced to eat dirt to survive, however tenuously.

Only the Cubans, the Venezuelans and the Vietnamese appear to care about what is happening in Haiti. The rest of us are too concerned with 'wealth management' and the prospects of foreign investors with bursting wallets floating down from the sky to make us all rich.

But if one listens to people on the Jamaican streets, it is obvious that we too are in the early stages of the same curse of the globalisation which makes Haitians expendable and assesses their value at well under the price of one Jamaican patty per day.So, the Haitians have taken to the streets and more than half a dozen starvelings have already been shot dead by the armed forces of civilisation, by the satraps and surrogates of George Bush and his Canadian and French accomplices.

The world food programme has appealed to the world for help for the Haitians. So has the Vietnamese representative on the UN Security Council. Venezuela has given Haiti money and supplied them with cheap oil. Cuba, among other things, is training nearly 500 Haitians to be doctors, about half in Cuba and the rest in Haiti.

The Golding government, like its predecessors, pays no attention to our suffering neighbour languishing and dying because of the explicit actions and strategies of the United States of America and its president, George Bush. Which is why after Aristide, Haitians died like flies because of hurricanes and rainstorms: their local democracy and their early warning systems had been destroyed by the criminal gangsters whom Bush put in charge of eight million Haitians. And when the situation became too noisome even for Bush and the Republican Party, Haitians were allowed to vote but not allowed to vote for the man they wanted, so they voted for a surrogate. This meant that the Haitian elite friends of Bush, the Chalabis of our hemisphere, were back in charge and the primacy of the light-skinned minority re-established, just as it was in the 18th century, before the American, French and Haitian revolutions.

It is possible that Haiti may not even be Bush's worst crime. In Haiti he destroyed nearly 300 years of history and the rights of man. In Iraq he obliterated much of the record of the last 8,000 years of civilisation and set the people at each other's throats.Many Haitians were killed by the American-paid assassins who inherited military power from the American and Canadian marines. More were murdered because they were community leaders and allies of Aristide. Even more died from unnatural disasters precipitated by the decapitation of democracy. And many, many more will die from the effects of eating dirt for the greater glory of George Bush and because they have had enough of Bush's modern version of slavery.
I TOLD YOU SO
Just to be tiresome, I want to remind you of a column published in this paper on Sunday, December 10, 2000, my 240th column for this paper. It was published just as the Republican Party was prepping the US Supreme Court to appoint George Bush, president of the US. I wrote, inter alia"The approaching triumph of Greenspan/Ayn Rand capitalism may just be slowed down by the latest developments in the US economy, but that is not cooling down the ardour of the "cognitive elite" to gain a handle on the whole business of corporate control of the economies and governance of the world. The Americans a few days ago, chastised Haiti for electoral defects which, compared to Florida, were child's play and did not really affect anything very much more than the letter of the law.

". George Bush, if he is appointed president, will use his time to destroy the integrity of the country he rules, starting with the Supreme Court. Then he can start on dealing with the rest of us. That's his job, and as the American press has made plain, nothing needs to be known about him and his multifarious incapacities because big brother in the giant corporations will tell him what to do.
We are all in for a very rough ride."
That was published before Bush became president, before Enron, before 9/11, before the invasion of Iraq and before the rape of Haiti.

Today when the world faces climatic, ecological and economic meltdown, we in Jamaica are as far away from reality as ever.

We persist in our suicidal pursuit of unsustainable development-by-gimmick, heading for disaster like the Haitians but of our own free will, unlike the powerless Haitians. We are determined to grow sugar cane until it destroys our society, watching helplessly and cluelessly as food prices rise out of our reach and unwilling to even try to save ourselves by growing more food and putting idle hands and idle lands to work, and unwilling to face the elemental truths about this slave society.

We can't afford rice or cooking oil, or bread or Lexuses.Where, one wonders, is our Marie Antoinette to advise us to eat johnnycake?

More than 60 years ago when we were faced with the (for us) less dire crisis of the Second World War, our British governors forced all landowners to plant at least 10 per cent of their land in food crops. Sugar estates began to produce food for the first time in 300 years and our unemployment and malnutrition rates plummeted.

Today we face our unreality bravely, encouraging the most backward among us to sing songs of hate against homosexuals, denying Amnesty's findings about our internecine violence, although they are merely echoing what people like me were writing 40 years ago. We are going to grow food for cars while our people starve. We know what's wrong but resolutely refuse to face reality. In the struggle for survival we say, along with George Bush, every man for himself and let the devil take the hindmost. The title of my 2000 column I quoted earlier could serve as our epitaph.
It was: "Democracy? Enough already!"
I told you so.
Copyright ©2008 john maxwell Jankunnu@gmail.com

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Wyclef Jean en Inde

http://www.aujourdhuilinde.com/actualites-inde-wyclef-jean-en-tournee-en-inde-1344.asp?1=1

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Tuesday, April 8, 2008

‘Nous avons faim’


La hausse des prix des produits de première nécessité a déjà fait des morts en Haïti. Cinq personnes sont déjà mortes non pas de famine, mais de violence résultant des manifestations contre la vie chère. Pour plus de détails, lisez l’article sur CNN International : Angry Haitians protest food prices

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Monday, March 31, 2008

Un acte de gentillesse

La matinée s’annonçait longue. J’en étais à ma énième salle d’attente dans cet univers sinistre—j’ai horreur des hôpitaux. J’étais là depuis environ deux heures. Moi qui pensais que les examens médicaux me prendraient un quart d’heure au plus ! Un regard sur la salle pleine à craquer balaie ce qui me restait d’optimisme. Toutes les chaises étaient occupées-et mes deux enfants, qu’est-ce qu’ils étaient lourds ! J’en aurais pour longtemps avant qu’une chaise ne soit libérée. J’étais épuisée. Alors que j’étais perdue dans des pensées un peu moroses, un geste capta mon regard. Un homme de haute taille, blond, yeux verts, bien mis, me fit signe et me céda sa chaise. J’étais soulagée, je me hâtai de m’asseoir…C’est alors que j’ai remarqué que l’homme boitait péniblement en se dirigeant vers un coin de la salle où il est resté debout. Je suis restée assise, mais tout avait changé. Pendant quelques minutes mon monde s’est arrêté, et je m’en suis voulue d’avoir trainée avec moi toutes ces idées tragiques sur la violence, la méchanceté, l’égoïsme, le racisme, etc.…Quelque soit ce que l’on pense, la nature humaine est capable de grande bonté et de dépassement.

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Thursday, February 28, 2008

Que puissent les Haïtiens contre la American Airlines ?

Vendredi dernier, Carine Désir, diabétique, a volé pour la toute dernière fois, la American Airlines. Après une légère collation sur le vol Port-au-Prince-NewYork, elle a eu des difficultés respiratoires et a demandé qu’on lui administre de l’oxygène, mais sa requête sera vite refusée par l’hôtesse de l’air qui, à deux reprises, n’en a pas trouvé la nécessité. Son état s’est détérioré rapidement, et malgré de vaines attentes pour lui administrer l’oxygène—les deux tanks qu’on avait à bord ayant été vides et défectueux—Carine a rendu l’âme dans les airs. On a attribué son décès à des causes naturelles. Est-ce que les hotesses sont entrainées pour savoir quand il est nécessaire d’administrer de l’oxygène à un passager ? Pourquoi les tanks à oxygène ne fonctionnaient-ils pas ? Que doivent faire les haïtiens pour exiger de la American Airlines de meilleurs services dans le futur ? Autant de questions qui me révoltent et qui m’attristent.
http://ap.google.com/article/ALeqM5jzOOWDGwfV_RXxHo0lU_QeMrlu5gD8V19MPG0

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Friday, February 1, 2008

Sur les débats

J’ai regardé avec plaisir les débats des républicains et des démocrates cette semaine. Cela m’a donné une fois de plus l’occasion d’évaluer les candidats pour moi-même sans les loupes des media et de me faire une opinion sur eux.

Du coté des républicains quatre hommes de caractère ont exposé quatre politiques économiques différentes et intéressantes. Mccain, Romney et Ron Paul ont été tous cohérents, mais le candidat que j’ai préféré est Huckabee. Ses réponses étaient réalistes et honnêtes.

Le débat des démocrates, selon moi, était moins intéressant. D’une part parce qu’il n y avait que deux candidats qui partagent à 90% les mêmes points de vue. Mais en fin de compte, j’ai préféré Barack, parce que je le trouve plus honnête. D’autre part j’avais assez des dilatoires de Hillary pour passer à coté des questions sur l’Iraq et de sa tendance à rejeter toute responsabilité sur l’administration Bush.

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Monday, January 21, 2008

Hillary vs Barack : Faut-il être féministe ou humaniste ?

Jamais de primaires n’ont suscité autant d’intérêts chez les américains en général, et les démocrates en particuliers. Entre la maturité et l’expérience représentées par Hillary, le charisme et le changement véhiculés par Barack, le choix n’a jamais été aussi difficile. Dans le fond, il n y a pas de grandes différences entre les deux. Les deux ont été des critiques acharnés de la façon dont Président Bush a conduit les opérations militaires en Iraq, les deux ont voté contre le projet de loi relatif à l’immigration qui a été introduit dans la Chambre au début de l’année 2007, les deux ont voté contre la confirmation du Président de la Cour Suprême, etc…

Il n y a de différence que dans la manière dont les deux sont perçus dans la presse : Barack est perçu comme jeune et charismatique—un Bill Clinton des années 90— alors que Hillary est perçue comme un politicien expérimenté et mature. Clinton promet de remettre l’économie sur la bonne voie, Barack promet une Amérique unie.

Du coté des noirs, le choix est d’autant plus difficile que Bill Clinton représente pour plusieurs « the first black president ». Pour les femmes noires, l’embarras n’a jamais été aussi évident. Faut-il élire une femme pour marquer une nouvelle ère dans les relations de genre et donner au leadership américain un nouveau ton, ou faut-il élire un noir pour signifier au monde que l’Amérique est la terre où tout homme est né libre et égal en droit ? Faut-il choisir avec le cœur ou avec la tête ?

Si les féministes évoquent les questions de genre pour décider entre les deux, les non-féministes (humanistes) vont analyser la personne qui peut dynamiser le rêve américain et ses retombées sur le monde ; la personne dont la politique pourra remédier aux maux dont souffre l’économie américaine tout en redéfinissant les valeurs morales, intellectuelles, spirituelles et humaines dont l’Amérique a grandement besoin pour garder son statut de Première Puissance Mondiale.

http://www.msnbc.msn.com/id/15920730/page/2/

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Monday, January 14, 2008

Interrogations

Est-ce la culture qui détermine les hommes ou est-ce que ce sont les hommes qui déterminent la culture ? Comme la flore et la faune, je me demande si les hommes d’une région quelconque ne sont pas nés avec les traits de caractère propres à la survie dans cette région—s’il n y a pas dans les gènes quelque chose qui prédisposerait à un climat, une culture, des us et coutumes spécifiques. Qu’est-ce qui détermine qu’une femme porte le voile dans les fortes chaleurs de l’été, même quand la femme en question soit une biochimiste ou un médecin ? Qu’est-ce qui détermine qu’un homme abandonne sa femme pour le fait qu’elle soit cancéreuse et que la femme trouve cela tout à fait normal ? Qu’est-ce qui justifie la polygamie ? Y a-t-il un déterminisme géographique qui conditionne les hommes ?

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Sunday, January 13, 2008

Un jour comme les autres

Cela va me prendre du temps pour m’habituer au dimanche comme jour de travail, d’école, et d’activités économiques diverses. C’est ma deuxième semaine et je me révolte encore contre cette profanation qui veut saboter plus de trente ans de conditionnement occidental.

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Friday, January 11, 2008

Nostalgie!!!

J’ai laissé Delhi de façon abrupte. Les événements qui ont survenu ne m’ont pas laissé le temps de dire au revoir ni aux gens qui m’ont ouvert leurs cœurs et leurs portes, ni aux endroits qui me sont devenus familiers.

Voila que depuis une semaine que je bute sur des indiens à chaque coin, Delhi me revient en mémoire comme si j’y suis encore. Je peux aisément voir South Moti Bagh où je m’approvisionnais en fruits et légumes régulièrement ; Le Marché à Basant Lok où j’achetais le poulet, le jambon et les œufs ; Haus Khas Market où je m’attardais après mes cours à NIIT. Je peux voir Lalit me sourire gentiment, Gulab Singh voler à mon secours quand les robinets s’assèchent sans raison particulière, et Laksmi déployer ses sarees. Je peux voir les rues bondées, les coiffeurs sur les trottoirs, les restaurants de fortune au coin des rues, des hommes dégustant leurs thés à petites gorgées autour d’un feu sur le trottoir alors que des vaches ruminent paisiblement quelques mètres plus loin auprès des immondices exposées.

Je suis nostalgique. Delhi me reste collé à la peau. C’est si unique.

Je ne sais trop si Abu Dhabi sera aussi facile à percer. La population dont le gros est fait d’étrangers (80%) n’a en commun que leurs jobs. Les locaux ne sont pas accessibles—ces hommes aux longues tuniques d’un blanc immaculé regardant de haut le commun des mortels ; ces femmes, cachées sous des mètres de tissus noirs et dont les yeux sont parfois les seules fenêtres sur le monde, cheminant comme des ombres dans les lieux sur lesquels l’Islam plane mystérieusement..

Aujourd’hui est vendredi, c’est le Saint Sabbat. C’est le jour consacré au repos, à la prière et aux cultes religieux. Quand les prières se sont élevées dans la ville à l’aurore, je me suis levée pour écrire ma nostalgie. Aujourd’hui je vais encore voir de près la ville pour essayer de percer ses secrets.

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Thursday, January 10, 2008

Abu Dhabi: Premières Impressions




Aujourd’hui marque le nouvel an arabe, c’est un jour férié aux Emirats. J’en profite pour voir Abu Dhabi, car depuis une semaine que j’y suis, je n’ai fait qu’observer la ville du haut de mon appartement qui surplombe les rues en contrebas. L’aventure part du Hamdan Boulevard, m’entraine à Abu Dhabi Mall et finit au Marina Mall. A première vue, je ne vois qu’une grande ville comme n’importe quelle grande ville à l’exception du système public de transportation qui y fait défaut. Le spectacle se tient sous un beau ciel : de grands boulevards surmontés de gratte-ciels, des palmiers enjolivant le paysage, des manœuvres astucieuses pour se trouver un parking, des milliers de voitures faisant retentir leurs klaxons, tout cela empreint d’un cosmopolitisme extravagant.


A Abu Dhabi Mall, les designers se donnent rendez-vous : Tiffany, Movado, Kennenth Cole, Cartier, Prada, Dolce Gabana—une clientèle bien nantie y déambule. Des femmes en noir, couvertes de la tête au pied exhibent leurs sens du style par leurs chaussures Prada, leurs sacs Channel et leurs diamants scintillants sur le voile comme de petites étoiles dans la nuit.


Après quelques heures à errer d’un coin à un autre, il est déjà l’heure de rentrer chez moi. Sur le Corniche Road qui fait face au Golfe Persique, je m’arrête un moment. Une mer turquoise s’étire paresseusement le long du littoral. Des familles sont venues pique-niquer. Des enfants jouent dans le sable. Je m’emplis les yeux du spectacle. C’est beau à faire rêver. Je rentre chez moi en silence. Le soir tombe déjà. La ville est belle, mais je n’y ai trouvé aucun exotisme particulier.

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Wednesday, January 9, 2008

Yes We Can




Jusqu’ici je n’ai prêté qu’une attention vague aux joutes électorales américaines. Mes priorités ont monopolisé chaque minute de mon temps, et j’ai trouvé que les mêmes promesses revenaient comme un refrain de mauvais aloi ponctuer les discours des démocrates et républicains—des promesses qui impressionnent mais qui ont en général une vie assez courte une fois le nouveau président investi dans ses fonctions.

Je suis sceptique pour plusieurs raisons. Je viens du tiers-monde et il y a toute une panoplie de mises en garde qui régissent les réserves du citoyen haïtien moyen à la veille de toute élection—des mises en garde du genre « l’homme aux abords du pouvoir n’est pas l’homme au pouvoir », « la parole a été donnée à l’homme pour masquer sa pensée », « read my lips », etc…Mais aussi en tant que tiers-mondiste, j’ai toujours pensé qu’il y a en fait peu de différences entre les hommes politiques américains, que tous ces efforts à séparer d’un coté les démocrates des républicains d’un autre coté sont des attentes superficielles pour camoufler les vrais problèmes qui rongent l’Amérique, et par ricochet le monde.

En effet, qu’un démocrate soit pour l’abortion ou qu’un républicain soit contre l’assistance sociale, qu’un démocrate soit pour « à chacun sa morale » ou qu’un républicain soit pro-morale ne sont que la pointe de l’iceberg—le contingent de problèmes que l’américain confronte sur une base quotidienne. Car l’Amérique aura beau se faire l’avocat des droits de l’individu et aura beau prôner l’égalité pour tous, les questions de discriminations et de d’inégalité restent encore entières. Je ne me suis jamais sentie plus ségrégée qu’aux E.U. Chez moi en Haïti, la musique, l’art, et la science du monde sont accessible à tous. Il est assez normal qu’un (e) jeune haïtien(ne) soit un(e) passionné(e) de Céline Dion, de Bocelli, de Monet ou du génome humain ; qu’il/elle discute du bec et des ongles l’Illiade, l’Odysée, et le surréalisme ; qu’il/elle analyse David Copperfield tout en fantasmant sur Beyoncé et Brad Pitt. Ce qu’est qu’aux E.U. que j’ai appris que si tu es noir(e) et que tu écoute de la musique de Georges Michael par exemple, tu es considéré(e) « a black with white taste », qu’il y a un cinéma pour blancs et un autre pour noirs, une musique pour blancs et une autre pour noirs, etc…

Les Etats-Unis, c’est une société qui d’après moi doit se pencher sur ses malheurs avant de se faire les militaires du monde. Avec les classes moyennes s’appauvrissant, les familles enfoncées jusqu’au cou dans les dettes, des visions altérées et irréalistes de la notion de limite que tout homme sensé est supposé avoir pour pouvoir faire une bonne allocation de ses ressources, avec la crise de l’immobilier, les marchés boursiers s’effondrant sous le poids des signes avant-coureurs d’une récession, la hausse des prix des produits de première nécessité, et le sceptre du terrorisme hantant comme une épée de Damoclès le quotidien, le prochain président aura du pain sur la planche.

Il est indéniable que et Hilary Clinton et Barack Obama veuillent secouer le status quo. Une femme et un noir portés par le même rêve de présidence de la nation la plus puissante du monde. Devant la défaite essuyée à New Hampshire un charismatique Obama scande trois petits mots qui galvanisent— « yes we can »— alors qu’une Hilary Clinton triomphante proclame que l’homme moyen ne sera pas invisible pour elle. Une Amérique encore à rebâtir veut encore croire que le changement est possible.

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